samedi 30 juin 2007

le Biotope du Friend

Retour à la Dent d'Orlu après un an d'absence. Nous sommes 5, Basu, Jérôme, Cédric, Clément et moi. Les deux premiers partent dans Fleur de Rhodo, nous, nous allons têter du coinceur dans le "Biotope du Friend", une voie au nom évocateur.

Le topo annonce "voie semi-équipée, prendre un petit jeu de friend - relais quasiment tous en place". Voici ce que ça a donné :

L1 : belle dalle en 5+ avec quelques spits de 8 et des pitons. Démarrage très sympa. Au bout de 25m, je croise un relai que je trouve un peu bas et me retrouve en bout de corde à bricoler un beau relai sur camalots 2 et 4 (eh oui, il sert !!!) dans une belle fissure.

L2 : encore une belle dalle avec quelques points dans le même style que la première. Mes chaussons tous neuf commencent à me faire souffrir...

L3 : on est au pied de LA difficulté : le fameux toit en 6b. J'étais parti confiant en me disant que si la voie était semi équipée il devait au moins y avoir un point là. Erreur ! Il n'y a rien. Les tous petits camalots servent bien à protéger le passage. Mais c'est vraiment bourrin et le pas clé passe par un mouvement en déséquilibre que je ne me sens pas de faire (en plus j'ai un peu mal aux bras - reste de la séance de la veille). bref je me retrouve à faire de l'artif sur coinceurs et friends dans le plus pur style. la fin de la longueur est magnifique et grimpe encore bien (5c-6a) avec très peu de protection : MAJEUR !!! Pour Cédric, et surtout Clément qui se paye le démontage de ma petite installation, c'est plus chaud... Longueur terrible pour mes pieds. relai sur un spit et un friend.

L4 : magnifique longueur en 6a qui remonde de dalles sur le fil d'un pilier - c'est un peu difficile à décrirte, mais il faut s'imaginer un pilier tout couché qui se décompose en plusieurs arêtes séparées par des dièdres dont les bords forment des dalles sur lesquelles on grimpe. C'est clair, non ? Bon bref, c'est une longueur magnifique, bien engagée (5 m au moins entre les points), avec peu de choses en palce, mais jamais expo : de la grande escalade. Relais sur une petite terrasse avec 2 spits de 8 dont un bouge (...) et plaquettes alu (...). Quand on pense que la voie a été ouverte en 1999, ça fait pas très sérieux.

L5 : on continue dans le système de dièdres-arêtes-dalles que j'ai limpidement décrit ci-dessus (2 friends dont un mauvais), puis ça semble ne pas passer alors je me tape une méchante traversée licheneuse avant d'entamer une belle aprtie de solo dans une dalle avec pour seule protection en 20m un pauvre coinceur derrière une écaille branlante. Sale moment, le seul de la voie. En plus j'ai vraiment mal au pieds. Relai sur un spit et un friend.

L6 : ça redevient génial : magnifique mur verticale sur bonnes prises, à protéger soi même (6a+), puis rampe facile et dernier petit ressaut avec LA prise concept : trois petites cupules creusées dans le rocher qui épousent la forme des doigts d'une main (enfin version patte d'ours quand même). relai sur sangle et coinceur

L7 : dalle en 4 - un coinceur - relai sur spit + friend - affreux pour les pieds.

L8 : dalle somptueussissime, bien fine (5c) - 2 pitons un spit. relai sur deux spits inox + anneaux de rappel - tiens, on change de monde, on rejoint une autre voie...

L9 : petit ressaut sympa, puis dalles. Un spit puis plus rien (camalot n°4 à la rescousse !). Bon en fait il paraît que j'ai zappé les spits tous neuf 2 m à ma droite... Oups.

On finit par doubler tout le monde en corde tendue sur l'arête sommitale facile et retrouver Basu et Jérôme qui nous attendent depuis un bon moment. Epouvantable pour les pieds.

Ben voilà, c'est peut être la plus belle voie en terrain d'aventure que j'ai jamais faite. Un peu surprenant de se retrouver vraiment sans équipement dans les passages durs, mais ça s'y prête vraiment bien : escalade engagée mais sans jamais être dangereuse, à part peut-être dans L5 où un spit aurait été bien venu pour protéger la dalle. Faut quand même avoir une certaine marge pour se sentir dans ce genre de voie : sur spits, je n'aurais sans doute pas trop hésité dans le toit, mais sur coinceurs, c'est autre chose. Pourt le reste, c'était juste comme j'aime.

Et pour finir, validation au bar du casino d'Ax les termes.

jeudi 28 juin 2007

Persepolis

vendredi, avec Claire, Romain et Jo, nous sommes allés voir "Persépolis", le film d'animation de Marjane Satrapi.
Vraiment super bien.
J'avais souvent entendu parler de cette BD, mais je ne l'avais jamais lue. Au départ, j'ai trouvé les dessins assez surprenant, pas du tout réalistes, parfois proches de la caricature. Mais c'est finalement ce qui fait l'originalité et le charme de ce film. Malgré le sujet, ou plutôt les sujets très sérieux abordés, on rit toujours - parfois jaune, mais on rit.

On passe en revue tout l'histoire de l'Iran, depuis la chute du Shah, jusqu'à aujourd'hui, en suivant l'histoire de Marjane, une petite fille plongée dans la révolution culturelle de l'avénement du régime des mollah : voile obligatoire et strict pour les femmes, fêtes interdites et vie clandestine, arrestation des opposants. Envoyée faire ses études en Autriche pour fuir les horreurs de la guerre Iran-Irak, elle se heurte au mépris des européens pour son pays dont ils ignorent tout, à la froideur d'une société individualiste, et à ses premiers chagrins d'amour. Echec et retour en Iran. Mariage raté - divorce un an plus tard, ce qui ne paraît pas poser de problème. Et finalement, émigration en France pour fuir cette société sclérosée où rien n'est possible.

Tout cela fait un film magnifique, toujours très juste, qui retrace cette période douloureuse avec une dérision bien dosée. La conclusion n'est pas très optimiste, mais la vision qu'il donne de l'Iran - pays finalement plutôt ouvert, cultivé, moderne, mais étouffé par un régime qui ne lui ressemble qu'à moitié - tranche avec le manichéisme actuel.

dimanche 24 juin 2007

Pic du Midi d'Ossau

On va dire qu'heureusement que j'ai un ami qui travaille à Météo France et qui m'empêche d'en dire tout le bien que j'en pense.
Enfin, cette fois on a évité le B4m, mais c'est pas passé loin. On cotera ça B1m (le but inavoué ?).
Pourtant, Cédric Basu et moi, on était super chauds pour aller à la voie Fouquier à l'Ossau. Mais tout ne s'est pas vraiment déroulé comme prévu :

Acte 1 : semaine chargée : on va partir tard, genre 11h n(et il faut bien ça, car le whisky de Cédric est décidément trop bon)

Acte 2 : romain me réveille à 9h pour me dire que finalement il est malade et que plutôt que d'aller en montagne, il se verrait bien éplucher ma collection de montagne mag et vertical pour trouver des idées d'expé

Acte 3 : le refuge est complet, il faut revoir la logistique - départ retardé de 1h environ

Acte 4 : je fais mon sac pendant que Romain et Claire complètent le culture montagnistique. Forcément, j'oublie 2-3 trucs inutiles (les pâtes et la frontale)

Acte 5 : on prend la voiture de Cédric et le doux cliquetis de son moteur. Ames sensibles s'abstenir

Acte 6 : finalement, on est rapidement à Pau, mais c'est long à traverser

Acte 7 : on a traversé Pau, mais on se retrouve derrière une course cycliste espagnole qui se fait une boucle dans les Pyrénées. Montée au Pourtalet à 2 à l'heure...

Acte 8 : on y est ! C'est classissime !!!!! Dans mon emballement, je me plante un peu de face et indique la face Sud du grand Pic (ED-, 6b+ sur coinceurs...) comme notre objectif du lendemain. Heureusement que les autres veillent. Ca doit être le whisky d'hier.

Acte 9 : on a faim. On pique nique après 10 minutes de marche (il est 17h et on mange dans 2h, mais bon, vu tout le fromage qu'on a à manger - 5 variétés... - il vaut mieux commencer tôt)

Acte 10 : pour mettre dans l'ambiance, sauvetage en direct par l'hélico (le fameux EC 145 cher à Jérôme qui peut regretter de ne pas être venu aujourd'hui)

Acte 11 : bivouac 5 étoiles au bord du lac. On n'a même pas besoin de mettre les tapis de sol tellement l'herbe est épaisse. Par contre on a carrément trop chaud sous la tente.

Acte 12 : le début du but. Réveil à 5h - il fait encore nuit, on s'est plantés.

Acte 13 : 5h30 - lumière blaffarde. Ca doit être bon. On sort le nez de la tente : tout est bouché en face sur le Balaïtous. Le sommet commence à être accroché. On y croit. on plie la tente, on mange un peu. Et on se recouche parce que ça s'arrange pas du tout.

Acte 14 : 9h45. On a dormi plus de 12h. La deuxième partie de la nuit, sans tente ni matelas a été la meilleur. Comme quoi on peut faire des économies de poids substantielles...

Acte 15 : 10h45, on se met en route pour la voie normale, plan B

Acte 16 : 11h15, on attaque la voie normale - belle cheminée à escalader

Acte 17 : on croise des Espagnols qui descendent : la honte !

Acte 18 : 12h30 : sommet au soleil !!!! C'est pas la vue du siècle, mais on voit quand même les lacs d'Ayous en face et le petit Pic juste en dessous de nous. c'est presque inespéré. ascebsion super chouette, mi rando-mi alpinisme avec trois jolis passage de grimpette facile sur un super rocher. De quoi vraiment regretter la Fouquier qu'on a eu tout le loisir de regarder et qui a l'air vraiment super belle. On finit nos victuailles au sommet.

Acte 19 : 13h30 on arrive en bas. Victoire, on laisse quand même quelques Espagnols (et même des Français) derrière nous. L'honneur est sauf. Cédric se fait la desescalade intégale de la première cheminée pour corser le tout.

Acte 20 : Stella Artois : c'est la bière qu'on sert au refuge de Pombie. On achève le fromage laissé au refuge le matin.

Acte 21 : retour à la voiture sous un grand soleil (merci la dégradation de fin de journée annoncée par nos amis de M.... F....) - on met Noir Désir à fond pour masquer le cliquetis.

Acte 22 : on double le prix du WE en refaisant le plein de fromage un peu après Laruns.

Acte 23 : Petit détour à Pau pour dire bonjour à Cyril. Bar sympa dans la vieille ville - Dame Blanche top class + bière = validation nouvelle formule

Acte 24 : retour à Toulouse vers 21h30 - coucher 23h (le fromage est bon)

Acte 25 : lever 5h pour aller bosser. Ouin !!!!

dimanche 17 juin 2007

But au Vignemale

Voila, c'est fait !
Mon premier but des Pyrénées (en plus d'un an et demi), un bon vrai B4m selon la classification qui fait foi en la matière.

Clem étant venue nous rendre visite de la capitale, on a décidé de lui montrer combien c'est beau les Pyrénées, et pourquoi pas même en faire le point culminant (du côté français s'entend). On en profite par la meêm occasion pour faire faire un peu de rééducation à Jérôme.

Samedi, montée aux Oulettes de Gaube. C'est pas le grand beau, mais c'est tellement superbe qu'on en oublie qu'on ne voit que la base de la face Nord du Vignemale. Et puis comme le gardien est super sympa, on est confiants.


Après d'âpres (le terme est un très délicat euphémisme) négociations, on arrache à Bastien le réveil à 3h: confiants, mais bon, la météo annonce quand même une dégradation pour l'après midi avec des vents à 100km/h...

3h : il pleut. Dodo

4h, deuxième réveil. la pluie s'est arrêtée. Prenant mon courage à 2 mains, je me lève. on voit à peine le bas de la face Nord. C'est cuit pour le sommet dans ces conditions. Re-dodo

6h30 : tout le monde sur le pont. il pleut. Direction la voiture. C'est toujours aussi beau, mais sous la pluie, c'est moins bien. Bastien, Laure et Basu se motivent tout de même pour faire une petite rando : apparemment, c'est plus sympa de marcher sous la pluie à 8h que sous un ciel étoilé à 3h. Enfin bon...

On finit la journée en touristes :

- Pont d'Espagne, tout d'abord, le paradis des cascades, vraiment la world class

- Lourdes, le paradis... de ceux qui y croient... Franchement moche (architecture kitsch du 19ème), mais assez impressionnant par la ferveur des pélerins. Ca rappelle les temples de Katmandou. Mention spéciale à Clem qui a accepté de se faire traîner en ces lieux de perdition.

- Toulouse pour finir, pour montrer à clem que si dans les Pyrénées il peut faire le même temps qu'à Paris, à toulouse il fait toujours beau, on mange en terrasse et surtout c'est super beau.

samedi 9 juin 2007

le Mont Rouch

Randonnée majeure aujourd'hui avec le Mont Rouch, un sommet peu connu, et pourtant le second plus élevé du Couserans après le Maubermé. Autant dire qu'on y a été tranquilles, Cédric, Basu, Bastien et moi. On a quand même croisé deux goupe, dont un au sommet.

Le Couserans, c'est le royaume des gros dénivelés. au parking de Salau, on n'est pas à 1000m; c'est un des plus élevés du coin... Le sommet, lui, est plus de 1800 m plus haut. La couleur est annoncée au départ du sentier : ça monte !


En fait, ça monte très bien. La vallée de Léziou est bien raide, et le sentier bien tracé. en deux bonnes heures, on arrive à la superbe cabanne du Grand Clot, toute neuve, et malheureusement fermée. Au dessus, on commence à trouver quelques névés moribonds qui permettent de monter plus vite que dans les éboulis avant de finir par une jolie arête dominant le versant espagnol paresemé de jolis lacs.


Au sommet, nous sommes en tee-shirt, il doit faire largement plus de 20°. Impressionnant à cette altitude. Et comme il fallait s'y attendre, les premiers coups de tonnerre viennent troubler notre pique nique. On se dépèche de descendre dans un joli couloir de neige qui nous ramène en une demi-heure de glissade à la cabanne. Il est bien tombé quelques gouttes, mais rien de bien méchant.

Finalement, on se prendra la grosse pluie à moins d'un kilomètre de la voiture, en regagant la piste du Port de salau. Rageant ! Ca ne nous empêche pas d'aller valider cette belle rando dans un chouette bar de saint Girons, une bonne adresse, sur une terrasse dominant le Salat, à côté du Pont.

dimanche 3 juin 2007

escalade à Manjo-carn

Finalement, Météo-France ça ne marche pas si bien que ça : dimanche matin, on se réveille sous le soleil. Du coup on se motive pour aller grimper dans les gorges de l'Aveyron, Jo, Romain, Claire et moi. Cédric est resté avec son whisky de la veille.

Notre choix se porte sur Manjo-carn, un site que personne ne connaît, plutôt réputé pour ses voies dure mais qui est orienté à l'Ouest, et donc au soleil. Choix débile puisque contrairement à la veille il fait très chaud et très lourd et qu'on regrette fortement la fraîcheur du Quié.

Avec Romain, on s'échauffe dans la Directe du Pilier, 6b+. Pas terrible de s'échauffer dans un 6b+, mais j'envoie Romain en tête, moi je me contente de grimper en moulinette. Et en fait ça suffit largement : cette voie est immonde et super dure ! Que des mouvements moches sur petites réglettes mal fichues avec des pieds lisses et patinés. Pouah ! On est loin d'enchaîner.

Bon, ben Manjo-carn, c'est nul. Voilà ce qu'on se dit à ce moment là. On va un peu plus sur la droite. On se lance dans "Schwimmer", une voie au nom moche, 6b. Et là, curieusement, c'est très très beau. Alors on fait la voisine, "Super Fastoche", 6c, enchaînée à vue (promis, j'ai pas regardé Romain avant). Super.

Comme on a trop chaud, on s'en va en face Nord, juste au moment où l'orage éclatte. La face ressemble beaucoup à Anglars, mais le rocher n'est pas patiné, ce qui fait toute la différence: c'est superbe et comme ça déverse, on est au sec. on fait deux voies fantastiques: "Promenade de Santé", 6c de 35m, à vue, et "l'Eté en deuil", 7a+ majeur que Romain fait à vue et où je fais tous les pas.

Finalement, belle petite séance avec quelques pers sympatiques. Très joli site qui donne envie d'y retourner.

Grimpe au Quié

Après une dure semaine de boulot, j'ai eu du mal à me motiver pour partir dès vendredi soir. De toutes façons, Romain et Claire n'étaient pas très chauds non plus pour aller grimper en Espagne, à Montrebei. Il faut dire que sur deux jours, ça fait un peu loin. Enfin, ce n'est que partie remise, il faudra bien aller les voir ces mythiques parois de Catalogne et d'Aragon.

Bref, vu la météo incertaine de ce côté-ci des Pyrénées, et vu qu'il a neigé bien bas, on se rabat sur le Quié de Sinsat, la plus belle falaise de l'Ariège (et des Pyrénées françaises ?). Enfin, ce n'est pas un choix par défaut, car c'est vraiment classe.

Objectif assez majeur : "l'Echappée belle", au secteur TGV/Protéine. cotations un peu effrayantes : EDinf, 6b+ obligé, une longueur de 7a+, 4 de 6c, deux de 6b+, une de 6a (la première pour se chauffer).
Vu ma petite forme pressentie et les grosses cotations annoncées, je laisse Romain en tête, quitte à le remplacer pour la seconde moitié, un peu moins dure.

Après une approche un peu humide, on attaque dans une dalle licheneuse pourrie où Claire fera son premier vol de la journée... après ça s'arrange bien avec une belle dalle de rocher gris... et une arrivée au relai en rocher pourri... maintenant bien nettoyé après le passage de Claire.
Suit la deuxième longueur, presque la longueur clé, avec un pas super dur que personne n'a fait. Il faut dire qu'on se les pelait bien et que sans sensations dans les doigts, c'est pas évident. Bref, ça s'annonce effectivement dur.
En fait, ça se calme bien. Les deux 6c suivants sont plutôt cools, voir franchement facile (mais très joli) pour L4, mais le rocher un peu moyen. Enfin, ça doit être mieux maintenant que Claire est passée...


Je prends donc la tête de la cordée pour attaquer une fissure dièdre majeure, toute en Dülfer, où je peux enfin caser mon tout nouveau camalot n°4 que je me traine jusqu'ici dans des dalles bien lisses. Enfin, c'est juste pour le trip car c'est super bien équipé. Longueur facile que je m'enflamme à coter 5c alors que c'est 6b+ dans le topo. On se calme, on dire 6a+.
Longueur suivante : grosse perf : dalle hyper fine sur gratons que j'enchaîne avant de buter bêtement sur le réta plus facile qui suit : je viens de quasiment faire un 7a+ à vue ! J'y crois pas trop, ça doit plutôt tourner dans le 6c/6c+.
Enfin, pour finir, deux longueurs absolument majeures dans un très beau calcaire gris très adhérent. Très belle grimpe, avec en prime un autre 6c à vue.

Bref, finalement, c'était plutôt la grosse forme avec une bien jolie voie, un peu gâchée par la médiocre qualité du rocher au début. Et puis bien moins dure qu'annoncée.
En descendant en rappel, on repère "Jardin d'Hiver" : prochain objectif : ça a l'air esceptionnellement beau. Sans compter Protéine Elastique, juste à côté.
Par contre, vu la météo pourrie annoncée le lendemain, on rentre à toulouse ce soir pendre la crémaillère de Cédric.