mardi 19 février 2008

visite de mes parents

Petite visite de mes parents, pendant 4 jours. Ça fait plaisir de voir que Toulouse n'est pas si loin que ça...

Programme chargé :
- Samedi : petit tour dans Toulouse, quais de la Garonne,
puis au Nord de la ville, Grenade (magnifique halle)
et château de Larra, curieuse bâtisse toujours habitée par l'héritière du capitoul qui la fit construire, et quelque peu défigurée par l'un des membres de la dynastie.

- Dimanche, grand beau : direction les châteaux cathares : Montségur et Roquefixade, sentinelles perchées sur leur pogs. Puis petit tour à Mirepoix et sa magnifique place à couverts, un peu endormie en hiver. Détour par la curieuse église troglodite de Vals.
Le soir, nous sommes allés voir "les Cerf Volants de Kaboul". Je ne vais pas raconter l'histoire, Magali est entrain de lire le livre... Bon, je ne dévoile rien en disant que ça se passe en Afghanistan (même si on reconnaît de magnifiques vues de nuit sur le Mustagh Ata, au Sinkiang chinois...). Un très beau film, qui évite à peu près un sentimentalisme à deux balles, même si certains rebondissements sont un peu prévisibles. A conseiller en tous cas.

- Lundi, visite de Cahors. C'est très joli, pas toujours en très bon état... Le pont Valantré, pont médiéval, un peu restylé par Violet le Duc, est magnifique.Juste à côté du pont, petite halte à la boutique du Château Lagrezette. Vin exceptionnel ! par contre, ne pas dire à la vendeuse que à ce prix là, ce vin doit permettre à son propriétaire de vivre décemment : ledit propriétaire est le PDG de Cartier, dont nul ne doute qu'il vive décemment, et qui a englouti une petite fortune dans la construction d'un chais pharaonique. Manifestement, tout le monde n'a pas les problèmes des petits vignerons du languedoc...
On finit la journée à St Cirq Lapopie, hélas déjà plongé dans l'ombre en cette fin de journée hivernale. Dommage : quel beau village !

- Mardi, visite de la Cité de l'Espace. Très bien fait... mais tout de même, les expo semblent dater de l'ouverture, en 1997... Du coup, certaines informations datent un peu.

dimanche 10 février 2008

les Gorges de la Cesse

Ca fait longtemps que je n'ai rien écrit... un peu autre chose à faire et à penser en ce moment.

Je mets tout de même quelques photos d'un week-end mythique dans les gorges de la Cesse, avec Bastien et son cousin, Joseph.

Au programme :

- visite des arches naturelles creusées par la Cesse sous le Causse, à Minerve
- vistie de la cave de Coupe Rose, à la Caunette, juste à côté de Minerve. un très grand moment, avec plus de 2h de discussion passionnante et passionnée avec Pascal Frissant, le vigneron, responsable local de la Confédération Paysanne, oenologue, vigneron intellectuel, etc. Et en plus son vin est très bon.

- découverte du canyon de la Cesse et de ses grottes magnifiques

- petite sieste pour cuver (...)- Grimpe sur les falaises de la face Sud. Escalade magnifique, toute en réglettes sur un mur raide. Majeur !!!

- Bastien nous fait un show de nuit, dans un 7b... - le soir, bivouac dans l'entrée des grottes en sirotant la bouteille offerte par Pascal Frissant...

- encore plus tard, installation du hamac de Joseph... pas très au point - réveil idylique - le lendemain, encore de la belle grimpe. Au final, ça donne : 2 7a où il ne me manque pas grand chose pour être à vue, 1 7b où je fais tous les mouvements (je suis loin d'enchaîner, contrairement à Bastien qui la fait au 3ème essai), et quelques 6c faits à vue. En tous cas, une falaise absolument magnifique !

vendredi 1 février 2008

concert Beethoven

Après le concert contemporain, retour aux grands classiques pour l'Orchestre du Capitole :
- Ouverture du Freischütz de Weber
- Concerto pour violon de Betthoven. Une de mes oeuvres préférées, interprétée ce soir par l'un de mes violonistes préférés : Vadim Repin. Quelle présence sur scène ! On voit débarquer une espèce de colosse tout droit sorti de sa Sibérie natale, tenant dans ses grosses mains un petit Guarneri. Il se campe sur ses deux jambes, impassible, et écoute l'orchestre entamer l'ouverture. Et là la magie se produit. de ce roc impassible, presque immobile, s'élève un son d'une pureté absolue. Même la redoutable cadence Kreisler, à la fin du premier mouvement, semble d'une facilité déconcertante. A la fin, forcément, on en redemande, et le virtuose nous gratifie d'un bis d'une technicité complètement hallucinante, où l'on n'a même pas l'impression de voir bouger ses doigts. GRANDIOSE !!!
- 7ème Symphonie de Beethoven pour clore ce concert. Les deux premiers mouvements restent de purs bijoux de la musique classique - surtout l'Allegretto, l'un des grands chef d'oeuvre de Beethoven. On est tout de même peut être là un peu à la limite du répertoire de Tugan Sokhiev, le jeune chef d'orchestre de l'ONC. Ca manque un peu de danse, c'est un peu troip mécanique, parfois à la limité du sprint dans le troisième mouvement où les musiciens doivent tout donner pour tenir le rythme.