Ce week-end, j'ai profité d'une formation à Grenoble pour faire un petit passage à Lyon.
L'occasion de revoir le labo de Centrale où j'ai fait ma thèse. J'ai passé mon après midi à discuter avec mes anciens collègues en salle de TP : ça rappelle le bon vieux temps. en tous cas, en les entendant, je ne regrette vraiment pas d'avoir choisi mon boulot actuel...
Samedi, on a laissé David avec son fils devant le match de rugby. Avec Emilie, nous sommes allés à la Biennale d'Art Contemporain.
La visite vaut surtout pour le site d'exposition, l'ancienne sucrière, magnifiquement réhabilité.
Pour ce qui est des oeuvres qui y sont exposées, je ne me sens pas vraiment compétent pour juger, vu que je n'y comprends absolument rien... s'il y a vraiment quelque chose à comprendre.
Je dois avoir le cerveau formaté par 20 siècles de culture européenne ayant consacré la peinture comme quintessence de l'art. Là, il y a bien quelques tableaux, en général des collages - c'est d'ailleurs ce que j'ai préféré. Mais en général, il s'agit plutôt de sculptures toutes plus saugrenues les unes que les autres: totems en sacs de golf (pas mal), plantes poussant sur des résidus de station d'épuration, montage de sacs plastiques usagés pour en faire une montgolfière, etc. L'autre grand support, c'est la vidéo. Pour faire de l'art, il faut soit faire un truc super lent où il ne se passe rien, soit un truc où il se passe plein de choses complètement incohérentes. Ou alors on fait un film, et dans ce cas là, mieux vaut aller le voir au cinéma, au moins on est assis et il y a du pop corn...
Bref, l'art contemporain reste pour moi un mystère insondable, pour ne pas dire une absurdité abyssale. Fort heureusement, il y a des explications qui permettent de comprendre les oeuvres. Où l'on constate que ce qui préside avant tout à la création des oeuvres doit être une consommation effrénée de substances hallucinogènes. A se demander si ces gens là se prennent vraiment au sérieux. Mais malheureusement, je crois que si...
Finalement, le plus rigolo dans ce type d'exposition, à part les explications limpides des oeuvres, c'est le public. Il y a un archétype de l'amateur d'art contemporain : environ 35 ans, souvent une femme, tenue décontractée, look cool, sourire béat, mais plein de sérieux quand il s'agit de déclarer que telle oeuvre est géniale ou telle autre vraiment pauvre (je veux bien le croire).
Je ne suis pas très enclin à classer les gens dans des catégories, mais là, c'était assez criant... et bien marrant.
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