vendredi 31 août 2007

Chamonix - Acte 5 : Cyril arrive... le mauvais temps aussi

Lundi, c'est la plus belle journée des vacances : pas un nuage.

mais on est tellement nazes qu'on ne fait rien. De toutes façons, Cyril arrive à 16h30. J'ai appelé le refuge de l'Envers pour annuler la montée prévue le soir même : pas trop envie de se retrouver sur la Mer de Glace.

Finalement, quand Cyril arrive, on se motive pour aller se promener aux "sources de l'Arveyron" qui ne sont plus des sources, puisque le glacier est remonté bien loin dans la montagne. C'est quand même vachement beau.






Mardi, dès le matin, de gros nuages noirs s'amoncellent sur les aiguilles. Pas de regret à avoir pour l'Envers, ça le faisait pas. On passe le col des Montets : de l'autre côté il fait beau.

On remonte le magnifique val de Tré les Eaux. C'est super sauvage, au pied du Buet, avec même un glacier qui tente de survivre en face Nord. Quel dommage qu'une ligne haute tension vienne défigurer ce site magnifique.

Arrivés au petit plateau de la "Gouille du bouc", on décide de manger une tablette de chocolat (désolé pour mon infidélité passagère aux figolus) et de s'activer pour passer le col de la Terrasse avant l'orage.

Moins d'une heure plus tard, on débouche au col (belle perf...). Matt a faim et c'est tellement beau qu'on oublie les nuages et on mange un petit morceau - délicieux le reblochon...










Après manger, on croise trois bouqetins, du genre de ceux qu'on voit dans les livres de photos, avec des cornes d'un mètre. Bien placides, ils nous laissent les photographier sans stress. Vraiment de belles bêtes !









On entame la descente du col, petit couloir escarpé. On sort du couloir quand BLAM ! On se prend le gros orage avec de la grêle et des éclairs. On est contents d'être là ! En moins d'une minute, on n'a plus un poil de sec.










Fort opportunément, les chalets de Loriaz nous offrent une halte (et un café) bien agréables par ce climat extrême. A la lueur d'une accalmie, nous dégringolons dans la vallée où nous attend sagement le bolide rouge.

Mercredi : météo pourrissante, la pire du séjour. En fait, de grosses averses alternent avec des éclaircies qui permettent même de voir les sommets. On peut quand même pas faire grand chose. On va donc voir aux Houches comment est faite la salle d'escalade. Y'a du monde, surtout des anglais, mais ça grimpe. Au moins on aura mal aux bras demain.

Le soir, on se retrouve à "la Calèche" avec Carron et Julie, sa copine : on récupère en 2h tout le poids perdu pendant les vacances, mais c'est rudement bon (et même pas trop cher pour Chamonix.

Jeudi : théoriquement, amélioration. On s'imagine de beaux rayons de soleil filtrant à travers les nuées : conditions idéales pour prendre des photos fantasmagoriques des Aiguilles.

Donc on monte au Plan de l'Aiguille. On n'y voit pas plus clair que la première fois, sauf que là c'est qu'on est dans les nuages. Du coup on presse le pas : à peine 2h de montée. On pique nique sur un gros bloc dans les nuages. Belle ambiance, mais pour les photos, c'est moyen.

On travers vers le Montenvers sans voir autre chose que le pied des moraines. Et finalement on se prend la flotte. Il y a quelques touristes dont on se demande franchement ce qu'ils font là. Et des militaires - on cherche pas trop à se demander...

Descente du Montenvers. On n'y voit pas beaucoup plus que la dernière fois : on est toujours sous la flotte.

Finalement, le meilleur moment de la journée, c'est la gaufre exceptionnelle dégustée à Chamonix après cette rando très décevante. J'en rêve encore une semaine après.

Vendredi : le beau temps revient timidement. Mais c'est trop tard : les vacances à Chamonix sont finies. Ont quitte notre camp de base du Chamoniard Volant, on charge le bolide rouge et "arriverderci ! Chamonix !" On reviendra tâter le granite de l'Envers, c'est promis. Le topo est dans les bagages, je le tiens au chaud pour la oprochaine fois avec une liste de projet longue comme un livre de Dostoïevsky.

Après avoir laissé Matt chez sa mère, on fait halte chez David et Emilie - valeur sure en matière d'hostpitalité ! Puis retour dimanche à Toulouse à bord d'un bolide rouge qui, à bientôt 16 ans et après plus de 225 000 km s'enfile encore de beaux trips de plus de 1000 bornes : quel véhicule fantastique ! Il est bien juste de lui rendre hommage ici.

Aujourd'hui, reprise du boulot. Sympa, les collègues m'ont laissé un devis à monter. Le pied quoi !

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