mercredi 22 août 2007

Chamonix - Acte 2 : le mauvais temps arrive - cinéma : "la fille coupée en deux"

Dommage, dimanche, nous avons laissé passer une journée de beau temps.

Lionel est rentré à Annecy, et nous nous retrouvons à deux. Nous avons dormi au gîte "le Chamoniard Volant", à la Frasse, non loin du centre ville. Il nous servira de camp de base pour la suite...

Lundi, la situation a changé. Le temps est bouché et il tombe un crachin typiquement breton. Nous renonçons à monter à la jonction pour aller nous dérouiller les jambes au chalet de Bellachat, de l'autre côté de la vallée.
Belle montée sous la pluie. On se réfugie dans le chalet, super sympa pour pique niquer. Comme nous sommes en forme, nous décidons de pousser jusqu'au Brévent, histoire de jouir du panorama mondialement connu que l'on découvre au sommet, et ce sans même prendre le téléphérique.
Après ce rare moment de contemplation, nous redescendons par le plateau de Calraveyron, endroit magnifique où nous nous payons le luxe d'une petite navigation à la boussole dans le brouillard pour retrouver le sentier de l'aiguillette des Houches.
Temps pourri, mais superbe randonnée !!!

Mardi : c'est pire. Là on se couche, on ne fait rien. Ah si, séance ciné l'après midi : "La fille coupée en deux", de Claude Chabrol.
Bon, c'est pas le film du siècle, mais ça se regarde. C'est l'histoire d'une jeune fille (Ludivine Sagnier, magnifique) qui tombe amoureuse d'un vieil écrivain connu, marié et un brin pervers, qui la laisse tomber après l'avoir séduite. De dépit, elle cède au avances d'un riche héritier névrosé qui la poursuit de ses avances et elle l'épouse.
Bon, la chute du film est assez convenue et gâche un peu les choses : le mari assassine l'écrivain, la fille témoigne pour lui, ce qui lui permet d'obtenir les circonstances atténuantes - en contrepartie, elle n'obtient strictement rien de la riche famille, si ce n'est une demande de divorce. Et tout cela se conclut par une scène que je ne peux pas raconter mais qui sent bien son pétard à 5h du mat après avoir sifflé une bouteille de whisky...
Bon bref, moi les histoires d'amour entre une jeune et un vieux, ça m'emballe pas trop, donc j'ai moyennement aimé, d'où mes commentaires probablement confus. Disons que c'est un film typiquement français comme on sait bien les faire. Des fois c'est mieux, des fois c'est pire.

Le soir, on retrouve Carron autour d'une bonne bière. Sympa de le revoir depuis le temps !

Mercredi : ça s'arrange, mais les aiguilles sont blanche depuis le Plan ! Ingrimpable, assurément. On se rabat sur une grande classique : la montée à la Jonction. Classique à juste titre : c'est magnifique. Montée par la moraine de Taconnaz où le sentier est un peu foireux, particulièrement quand il est mouillé. il y a d'ailleurs une plaque mortuaire au départ du sentier. ambiance !
La fin de la montée est vite avalée. On passe au site historique du gîte à Balmat d'où les premiers vainqueurs du Mont Blanc partirent pour la première ascension. D'ailleurs, l'ascension du Mont Blanc depuis la Jonction a l'air super sympa et déserte ! Pas craignos si on passe par l'arête Nord du Dôme du Goûter. Partout ailleurs, en revanche, ce ne sont que crevasses et séracs assez impressionnants. Avec une mention spéciale pour les monstres qui dégoulinent du col du Midi : ça fait frémir rien que de s'imaginer en dessous.













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