dimanche 25 novembre 2007

refuge de Bassiès

Encore un petit tour dans les Pyrénées. Mais cette fois pas de photos : j'ai oublié mon appareil - et c'est dommage car c'était magnifique avec en plus de très jolies lumières de fin d'automne.

A la base, nous étions partis sans trop savoir si ce serait escalade ou randonnée. Mais arrivés à Tarascon, plus trop de doute : ciel bouché, il gèle. On va marcher. On prend les mêmes que la semaine dernière en remplaçant Jo et Mathieu par Bastien. Rien que du beau monde quoi.

Quand on arrive au pied du chemin, dans la vallée de Soulcem, les nuages se déchirent ; les contreforts du Montcalm couverts de neige surgissent tels des géants himalayens. On s'y croirait.

La montée est sans histoire, à un bon rythme. Contrairement à la semaine dernière, on est au soleil et ça chauffe ! après le raidillon du départ, on rentre dans la vallée de Bassiès. On rencontre la neige au premier lac. Celui-ci, pas question de le traverser : il est certes gelé, mais la glace n'a pas l'air très épaisse.

On remonte ensuite la vallée en longeant les nombreux lacs de barrage ou anturels, jusqu'au refuge de Bassiès. Le refuge d'hiver est "grave en place" comme dirait Jo. Mais c'est quand même plus agréable de manger en plein soleil, face au Pic Rouge de bassiès qui domine le cirque. Petites sieste pour certains flemmards dont je tairai le non

Mais comme les bonnes choses ont une fin, les nuages arrivent, conformément aux prévisions de Météo France, il faut le signaler, et nous chassent vers la vallée.

A la descente, on prend une petite variante en rive gauche de la vallée. On longe un ancien aqueduc qui longe le flanc de la montagne. D'après la carte, un chemin est sensé descendre sur un épaulement. Après moults tergiversations, et alors que le jour décline, on finit par déduire de nos investigations topographiques que la très vague trace de sanglier qu'on distingue à peine doit correspondre au dit sentier.

Au départ, c'est à peu près correct : on reconnaît bien l'oeuvre de l'homme. Mais sur la fin, ça devient indianajonesque. On s'amuse comme des petits fous avec pour unique question : allons nous devoir sortir la frontale. Et finalement, ce sera oui. Dans un dernier sursaut, la montagne élève devant nous un taillis impénétrable où la vague lumière de la vallée ne parvient pas. On finit donc les dernières pentes en bon style automnal.

Aucun commentaire: