Ce WE, direction l'Ariège pour le concept "WE bungalow" cher aux Laurent sisters. L'occasion pour moi de faire la connaissance de Katia : Claire en pareil sauf que c'est pas elle.
Samedi, on va grimper au Quié.
j'aime mes nouveaux chaussons !
Claire emmène Katia et Jérôme dans une grand voie facile, "L'amie Sefouette". Du coup, avec Cédric, on se non-motive un grand coup, et au lieu d'aller voir les couennes majeures du pubis, on fait une voie à côté, "GR4b+". Le nom dit tout, même si c'est quand même un poil plus dur et somme toutes très joli (de toutes façons, le rocher de là bas est dément). Pendant ce temps, Jo et Clément sont partis dans "l'Intégrale d'Anaïs", avec laquelle Jérôme et moi avons un petit compte à régler (pour le printemps prochain).
L'après midi, avant que les pierres ne commencent à tomber, on fait trois couennes, dont la première "Bipède à Station verticale" est tout simplement majeure. Un rocher absolument fabuleux : un must.
Mais bon, c'est le soir que le concept "WE bungalow" prend tout son sens. En entrée : crêpes. En dessert : gaufres. Crême de marron pour certain(s?) aussi. Le tout à 6 dans un petuit bungalow pour 5 et dans une ambiance bien sympa.
Cédric, en charge des crêpes
mon nouveau gaufrier : akkurat !
l'appareil photo de Jo : moins akkurat
elles étaient quand même bonnes ces gaufres
fin de soirée animée
Le lendemain matin, on déjeûne au soleil avec le reste de crêpes et les 3 quatre quart que Jo a apporté...
On se décide à aller éliminer tout ça sur les crêtes au dessus de Gestiès. Ca donne une très jolie randonnée sur de belles croupes arondies avec une très jolie vue sur les sommets ariégeois, et sous l'oeil des vautours.
A la descente, on apprend la raison de leur présence : l'ours est dans le coin. On crois un vieux paysan qui nous annonce tout de go qu'il nous noie si on est pour l'ours. Ou si on est des fonctionnaires. Ou pire des écologistes. Enfin, c'est intéressant d'entendre les arguments des anti-ours... et un peu désespérant de constater qu'il n'y a absolument aucune place pour la discussion avec des gens aussi obtus...
Principal grief : l'ours bouffe les moutons, et les vautours les dépecent avant que les experts n'arrivent. .. et les éleveurs ne sont indemnisés que des moutons expertisés.
Autre problème : le gardiennage des troupeaux par un berger n'est envisageable que pour de gros troupeaux suffisamment rentables pour que l'éleveur puisse se payer un berger.
Enfin, troisième grief important : le coût de l'opération de réintroduction et de suivi des ours ; il s'agit de citadains "écolo" et "fonctionaires" qui n'ont donc rien à faire en montagne aux frais du pauvre contribuable. CQFD.
Bon, ben voila, le WE est fini, on a survécu à l'ours et à ses ennemis, c'est reparti pour une semaine de dur labeur.
Et comme d'habitude, les photos et les commentaires de Jo le Marseillais
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
on s'est GRAVE gavé!!!
Enregistrer un commentaire