Après quelques échecs cuisants, je réussis enfin à arriver à l'heure pour aller au cinéma.
On s'était préparés, avec Cédric, à un film super déprimant, Palme d'Or du dernier Festival de cannes. D'où un petit échauffement à la Grimbergen avant de plonger dans le glauque de la Roumanie de Caucescu. Du coup, le début du film fut difficile.
Bon, autant le dire tout de suite, ce ne fut pas l'enthousiasme délirant qui soulève les foules. Certes, l'histoire de cette jeune fille un peu (voire trop) naïve qui se fait avorter dans des conditions difficiles et clandestines est poignante, mais on reste un peu sur sa faim. On reste dans le réalisme pur, sans arrière pensée. Et finalement ça n'invite pas trop à se poser des questions. C'est d'autant plus dommage qu'il y a des amorces intéressantes, mais ça en reste là.
Au niveau des immages, c'est tourné caméra à l'épaule, sans le moindre artifice, avec des éclairages minimalistes - et parfois insuffisants. On y gagne en réalisme, mais pas en visibilité... Ce type de tournage faisait peut être "nouveau" il y a dix ans. aujourd'hui, ça n'apporte plus grand chose... d'autant qu'il n'y a pas de vrai approfondissement du sujet.
Le résultat, c'est qu'on n'a même pas eu besoin de finir au bar pour oublier...
jeudi 20 septembre 2007
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