J1 : départ tranquilou par les Pyrénées. Pique nique au pied du Quié (tiens, il y a plus de voiture que le week-end précédent), passage du Puymorens (tiens, c'est bizarre, après la bifurcation avec la route d'Andorre, il n'y a plus personne), du tunnel de Cadi, puis redescente sur Barcelone (autoroute flambant neuve, on croirait que c'est moi qui l'ai construite).
Camping "El Vedado" super en place et presque désert à 20 km au Nord de Barcelone, à côté d'El Masnou, la petite station balnéaire où on prend le train pour Barcelone. Seul hic : j'ai oublié les sardines... mais on se débrouille avec quelques branches.
camping El Vedado
J2 : "petit" tour dans les vieux Barcelone, entre la Plaça Catalunya (immense et pas très jolie), la Rambla (super sympa cette grande avenue où on peut marcher tranquille sans être embêté par les voitures - par la foule, c'est une autre histoire), le musée d'art contemporain (MACBA pour les intimes, fermé), le port (on a fait demi-tour à la rambla del Mar, noire de monde), et surtout dans le Barri Gotic et ses vieilles rues, sa cathédrale en travaux et ses sardanes.
On a eu la chance d'assister à une de ces danses populaires sur la Plaça Sant Jaume. Le principe ? un peit orchestre (une cobla) se met en place à des heures bien définies sur certaines places de Barcelone, et les gens peuvent venir danser. Ça ressemble de loin à des rondes, mais on n'a pas très bien compris les pas qui ont l'air assez complexe. En tous cas, c'est une ambiance super sympa qu'on ne trouve pas chez nous.
le MACBA et les velov' version bercelonaise
Christophe Collomb sur sa colonne
le port
Sardane Plaça Sant Jaume
J3 : grand tour dans Barcelone, avec pour premier objectif, la Sagrada Familia, le délire acrchitectural de Gaudi, que les barcelonais continuent aujourd'hui à construire à leurs frais (c'est un monument "expiatoire"... celà dit, je crois bien que les touristes doivent bien y contribuer aussi, même s'ils n'ont rien à expier). Gros débat sur l'esthétique du nouveau portail Nord, beaucoup plus dépouillé que le Sud, qui est Gaudi himself. Il faut reconnaître que les personnages font un peu "Dark Vador", mais moi j'aime bien. Magali non. A l'intérieur, c'est le grand chantier, mais c'est super impressionnant, avec des piliers d'inspiration arboricoles qui s'élancent... je me souviens plus à combien de mètres, mais haut. Après, on s'est motivés pour faire la queue et monter dans les flèches, et il faut reconnaître que le coup d'œil sur Barcelone vaut le coup, tout comme celui sur le gros "chou fleur" couronnant le portail Sud, et sur les nombreux pinacles fruitiers. Et au milieu de tout ça, les ouvriers bossent...
Après un petit resto bien sympa (on peut faire un repas complet avec bière et café pour 10 €), on est allés dans le quartier de Gracia, avant tout pour aller voir l'immeuble où ma mère a vécu son enfance, et puis après parceque le quartier est super sympa, avec des petites rues calmes, des petites places ombragées, et mois de tumulte que dans les grandes artères de l'Eixample. Après ça, la descente du Passeig de Gracia, la grande avenue de Barcelone, un peu les Champs Elysées locaux, est plutôt désagréable. Petit tout à la Boqueria, le marché couvert, juste avant la fermeture, et puis la journée est déjà finie. En rentrant, on passe devant le Palais de la musique catalane, autre délire architectural de Montaner cette fois.
la Sagrada Familia
Portail Dark Vador (Nord) et portail Chou Fleur (Sud)
C'est là que ma Maman est née !
La Pedrera, la plus célèbre des maisons de Gaudi
Magali à la Boqueria : "Qu'est-ce qu'on va manger ce soir ?"
J4 : après deux jours de ville, il faut un peu varier les plaisirs. On est allés se promener à Montserrat. Et c'est magnifique. Que dis-je : grandiose ! C'est une sorte de forêt de tours de conglomérat, immense labyrinthe où s'insinue un petit sentier parfois un peu acrobatique. En plus, un jour de semaine, nous étions absolument seuls, avec un temps magnifique. Le pied !
Le soir, direction Tarragone où nous logeons chez Julie, une copine de Magali qu'elle a connu à l'occasion de son SVE, il y a 4 ans, et qui est resté vivre là bas avec son copain, Pedro.
J5 : Petit pèlerinage pour Magali dans Tarragone. La vieille ville est très jolie, perchée sur une colline, avec ses petites rues, sa cathédrale imposante et sa Plaça de la Font où les bars foisonnent. Le reste de la ville, tout récent, et moins chouette. Sur la Rambla Nova, c'était la fête : normal, on fêtait la Sant Jordi, le saint patron de la Catalogne. Ce jour là, les hommes offrent une fleur au femmes qui leur offrent un livre e retour. C'est sympa cette tradition, mais ça fait surtout marcher le commerce, comme une certaine Saint Valentin...
Par contre, dans les environs, la côté est superbe. Nous sommes allés nous promener vers la Punta de la Mora, petit cap préservé, cachant de jolies plages nichées au pied de falaises, en longeant auparavant les 2km de la Platja Larga.
Et comme on avait la foi ce jour là, on a repris la voiture, direction Montblanc : c'est un joli petit village médiéval dont le saint Patron est... Sant Jordi. On s'attendait donc à tomber sur une énorme fête. Et en fait c'était plutôt la petite fête villageoise, avec reconstitution des haut faits de Sant Jordi (on n'a pas vu le dragon... il devait l'avoir tué en cachette).
Le soir, hôtel sur place dans un bâtiment gothique des plus classe...
Tarragone : Plaça del Font
la Punta de la Mora
Sant Jordi à Montblanc
J6 : début du retour... Beaucoup de route jusqu'à Figueres, où on a visité le musée Dali. Ca vaut le coup, mais il faut aimer les délires mous et autres corps à tiroirs... Très intéressant aussi pour comprendre l'évolution de son style.
Le soir, camping à Roses, une des grandes station balnéaire de la Costa Brava, bien bétonnée, comme il se doit, et quasiment déserte, en dehors de quelques touristes français en vacances.
J7 : à deux pas de cette horreur touristique se trouve le Cap de Creus, dernier soubresaut des Pyrénées avant de sombrer dans la Méditerranée. Depuis la petite crique de Cala Montjoi, nous avons tout d'abord longé le bord de mer, de crique en crique, au milieu des agaves, des figuiers de barbarie et d'autre plantes plus ou moins grasses et plus ou moins épineuses. C'est magnifique. Puis nous avons fait le tour du Cap de Norfeu, petite montagne s'avançant dans la mer et couronnée d'une tour construite au 16ème siècle par un architecte italien et détruite 50 ans plus tard par les Français (les méchants). En dehors de ça, il n'y a pas trace d'être humain, en dehors du sentier. Et surtout quelle explosion florale ! un vrai festival. Au retour, nous sommes passés par la montagne. On perçois encore quelques restes abandonnés de culture en terrasse. Une ferme en ruine, au sommet de sa colline. Et tout au fond de la vallée, la dernière exploitation du coin : pas assez rentable par rapport au tourisme de masse qui défigure la côte, juste à côté ?
Le soir, nous avons longé la côte jusqu'à Colioure. Entre Colera et Banyuls, la route est super impressionnante, s'accrochant à la montagne. Et au milieu de ce paysage austère et abrupt, les deux gares internationales de Port Bou et Cerbère : ça fait bizarre. Sinon, Colioure c'est absolument magnifique même (surtout ,) de nuit.
J8-9 : le week-end, Magali avait une rencontre d'anciens SVE (Service Volontaire Européen) à Sète. L'occasion d'aller visiter. Et puis aussi d'aller s'amuser dans les rochers de la corniche, qui sont magnifiques. Et enfin d'aller visiter la mer au terme d'une interminable chute de 1 m de haut - arrêtée malencontreusement pas un rocher peu sympathique qui m'a fendillé le sacrum. Depuis j'ai du mal à m'asseoir...et aussi à grimper, ce qui est plus grave.
Petit épilogue douloureux à de super vacances.