dimanche 28 octobre 2007

le Hoggar -1- le voyage

Depuis le temps que j'en rêvais ! En fait, depuis la sortie du topo, ça fait bientôt 2 ans. Photos de rêve - il fallait y aller. Mes compagnons de voyage sont, une fois de plus, Claire, Romain et Cédric. avec eux, on va sûrement bien s'amuser !


Bien sûr, le jour du départ coïncide pile poil avec la grosse grêve air France, la première depuis des années. Arrivés à Blagnac dimanche matin, au milieu de la cohue, on nous fait gentiment comprendre que, bien que nos deux vols soient a priori maintenus, Air France n'a pas envie de nous envoyer faire un tour à Charles de Gaulle avec le risque de nous laisser là bas en rade.

Heureusement qu'on est arrivés tôt : ça nous laisse la possibilité de passer sur France Info (enfin, Claire et Romain, moi je me traîne une migraine pas possible et je comate en surveillant les sacs), et surtout de tomber sur un employé moins tatillon qui nous autorise à nous enregistrer.

Arrivés à CDG avec 3h de retard, on est bien sûr un peu juste pour l'avion d'Alger. On se lance donc dans un petit rallye à travers l'aérogare pour arriver à l'embarquement... où on nous dit que pour l'instant, il n'y a pas d'équipage ! Finalement, quelques hôtesses finissent par se motiver, et nous décollons pour Alger à la nuit tombante.

Arrivés à Alger avec 1h30 de retard, on est bien sûr un peu juste pour l'avion de Tamanrasset. On se lance donc dans un petit rallye à travers... en fait on sait pas trop aprcequ'on est un peu paumés. heureusement que les Algériens sont sympa : l'éarogare nationale est en fait à 1km de là. il faut sortir, passer un barrage de gendarmerie, remonter une rue cabossée, passer la future aérogare en travaux, et enfin débarquer dans l'ancienne aérogare, très années 50, un peu délabrée. Là, nous tombons sur 2 guichets : au premier, une agence fait enregistrer ses clients dont nous ne faisons pas partie. Va pour le second, qui est assailli par des touristes et des Algériens. L'employé considère avec force perplexité les billets des touristes autrichiens qui nous précède, s'en va faire un tour, disparaît pendant 15 minutes, revient, reconsidère les billets avec perplexité, signifie aux Algériens qu'ils n'ont pas de place, s'en va faire un tour... L'heure du décollage approche, et nous ne sommes pas encore enregistrés. Finalement, je me résous à passer devant tout le monde comme un malpoli et à demander à l'employé ce qui se passe. pour toute réponse, il me demande les billets et nous enregistre... Apparemment, l'avion n'a pas encore décollé. Mais on ne nous laisse pas rentrer dans le hall d'embarquement. Le policier qui en garde l'entrée n'est guère bavard et se contente de nous faire signe qu'il faut attendre. Finalement, on finit par y arriver... tout ça pour attendre près de 3h que l'avion arrive !

L'embarquement est assez surréaliste : tous les bagages sont disposés sur le tarmac, sous la pluie, et chaque voyageur doit aller désigner le sien pour qu'il soit charger dans l'avion. Tout ça à 1h du matin.


Moralité : rien ne sert de se stresser, de toutes façons, les avions d'Air Algérie attendent que tous les touristes soit bien arrivés pour décoller. C'est bon à savoir !

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bravo pour le récit, de quoi rêver, nous nous sommes croisé, j'ai pas réussi à sortir votre friend de la Cauderlier-Vidal
Cordialement
Thomas DULAC
www.desert-dulac.com