Avant d'aller découvrir le désert, et entre deux semaines de travail un peu délirantes (je passe la moitié de mon temps à Bordeaux) deux belles sorties à la journée en Ariège, pour profiter du soleil et des couleurs automnales.
Dimanche dernier, avec Cédric, direction la Dent d'Orlu, en face Sud-Est. La sortie s'est décidée devant une bière, la veille à 23h, dans un bar déserté par les supporters de rugby désespérés. Pour ne pas céder à la déprime ambiante, on décide de se bouger le lendemain. Départ fixé à 8h. l'objectif... on verra dans la voiture.
Ce sera "l'Ours en Peluche", une des grandes voies de 400 m de la face Sud Est, que je ne connais pas encore. Approche un peu raide dans un très beau sous bois de hêtres comme il y en a tant dans les adrets pyrénéens. J'ai pas vraiment la forme. Vivement les vacances que je me repose.
La voie attaque dans des dalles peu marquées. ce n'est pas très engageant, mais après deux longueurs, ça devient beau. Enfin, surtout après la 4ème qui propose un beau pas de 6a en dalle bien obligatoire, puis un partie d'aqua climbing, les mains dans la fontaine, les pieds dans la boue. Heureusement que les points sont rapprochés... l'entorse à l'éthique ne m'a pas posé trop de problèmes de confiance vu la tête assez infâme du passage.
Après, ça devient classe, une dalle en 5c magnifique et soutenue, une traversée facile, puis deux longueurs dans un mur raide, la première toute en placements, la seconde sur de bonnes écailles avec un beau pas finaud à la fin.
On continue par deux longueurs de dalle dont la seconde est traversée par une grosse veine de knobs qui ressemble à une colonne vertébrale de dinosaure ! La longueur qui suit est tout en contraste : ça déverse avec des pas en dièdres pas évident (second passage clé un peu obligatoire). Et la fin se fait dans un pilier à grosses écailles magnifique.
Voilà, c'est fini pour l'escalade. 12 belles longueurs en tee-shirt, plein soleil, vue magnifique sur les montagnes d'Orlu parées de leurs couleurs d'automne. les plus haut sommets sont déjà ourlés des premières neiges qui ne fondront plus avant le printemps prochain. On profite de ce paysage grandiose mais paisible, dans une solitude parfaite. Face à nous, les envolées de dalles des "Enfants de la dalle". 800 m d'escalade ! On reviendra au printemps !
Il ne reste plus qu'à se lancer dans les 12 rappels, sans encombres, jusqu'en bas, puis à se précipiter à Ax boire une bière bien méritée.
Après une semaine éprouvante (vendredi soir, le jour où je suis sorti le plus tôt, il était 19h30 passée) et une journée de samedi consacrée à : la sieste, les courses au Vieux Campeur pour le Hoggar, une séance d'escalade à Altissimo (avec un 7a+ à vue en prime), la finale de la coupe du monde de rugby, on retrouve les montagnes ariégeoises avec des retrouvailles sympa : Cyril, qui est monté de Pau voire Alexandra. on ne s'était pas revus depuis les vacances à Chamonix.
Cette fois, on va faire cool : il y a Alexandra, Alice et Thomas qui débutent plus ou moins en grande voie. On va donc faire trois cordées dans trois voies différentes : Cédric et Alice dans "Lubeline", Cyril et Alex dans le "Pilier des Cathares" et Thomas et moi dans "Riobi". sans compter Mathieu et Florence qu'on retrouve dans "Rio", la voie voisine, entrain de luter dans un 6a+ retors.
Bref que du beau monde. Pour Thomas, ça se passe très bien : les belles longueurs en dalle en 5a/5b, c'est presque trop facile. Après avoir rejoint Mathieu et florence, on leur emboîte donc le pas pour sortir par un très beau 6a - sans histoire également. C'est déjà fini, les voies ne sont pas bien longues. On se pose au soleil en attendant les autres et en profitant des couleurs chatoyantes des forêts ariégeoises en plein été indien. Et finalement, on voit arriver Cédric et Alice par le côté opposé : après avoir fait tomber un descendeur sur la cordée d'en dessous, ils sont finalement redescendus en rappel et sont montés à pied ! Quant à Cyril et Alex, apparemment, ils ont aussi fait demi tour.
Tout ça ne nous empêche pas de faire une sieste bien méritée (enfin pas tant que ça, mais bon) au pied du château (cathare). Ainsi que le tour du dit château en escalade. Pas si facile que ça, surtout en baskets.
Après ces vives émotions, il est déjà temps de redescendre. En passant au pied des voies du secteur des grottes, on voit le regard de Cédric s'illuminer tout d'un coup. il n'est pas très long à me convaincre de nous lancer dans un 6c+ qui répond au doux nom de "saucisse grillée". Sans échauffement, je ne suis quand même pas chaud bouillant, d'autant qu'il a l'air de galérer un maximum. Mais finalement, il arrive en haut alors que les soleil quitte la falaise.
Je vais devoir me coltiner ça à l'ombre... et dans le froid. Après une petite halte au pied du passage clé et une autre pour me reposer un peu, j'arrive aussi en haut. C'était très beau et pas du tout dans le style de la journée, mais c'est aussi ça l'escalade !
Pour conclure cette sortie bien sympa, une grosse inquiétude : était-ce la dernière sortie du bolide rouge ? En arrivant à Calamès, ma voiture a commencé à hoqueter de façon inquiétante. Une bougie s'était dévissée. N'était-ce que ça ? En tous cas, j'ai réussi à la ramener à Toulouse. La fin approche, j'en ai peur.
Dimanche dernier, avec Cédric, direction la Dent d'Orlu, en face Sud-Est. La sortie s'est décidée devant une bière, la veille à 23h, dans un bar déserté par les supporters de rugby désespérés. Pour ne pas céder à la déprime ambiante, on décide de se bouger le lendemain. Départ fixé à 8h. l'objectif... on verra dans la voiture.
Ce sera "l'Ours en Peluche", une des grandes voies de 400 m de la face Sud Est, que je ne connais pas encore. Approche un peu raide dans un très beau sous bois de hêtres comme il y en a tant dans les adrets pyrénéens. J'ai pas vraiment la forme. Vivement les vacances que je me repose.
La voie attaque dans des dalles peu marquées. ce n'est pas très engageant, mais après deux longueurs, ça devient beau. Enfin, surtout après la 4ème qui propose un beau pas de 6a en dalle bien obligatoire, puis un partie d'aqua climbing, les mains dans la fontaine, les pieds dans la boue. Heureusement que les points sont rapprochés... l'entorse à l'éthique ne m'a pas posé trop de problèmes de confiance vu la tête assez infâme du passage.
Après, ça devient classe, une dalle en 5c magnifique et soutenue, une traversée facile, puis deux longueurs dans un mur raide, la première toute en placements, la seconde sur de bonnes écailles avec un beau pas finaud à la fin.
On continue par deux longueurs de dalle dont la seconde est traversée par une grosse veine de knobs qui ressemble à une colonne vertébrale de dinosaure ! La longueur qui suit est tout en contraste : ça déverse avec des pas en dièdres pas évident (second passage clé un peu obligatoire). Et la fin se fait dans un pilier à grosses écailles magnifique.
Voilà, c'est fini pour l'escalade. 12 belles longueurs en tee-shirt, plein soleil, vue magnifique sur les montagnes d'Orlu parées de leurs couleurs d'automne. les plus haut sommets sont déjà ourlés des premières neiges qui ne fondront plus avant le printemps prochain. On profite de ce paysage grandiose mais paisible, dans une solitude parfaite. Face à nous, les envolées de dalles des "Enfants de la dalle". 800 m d'escalade ! On reviendra au printemps !
Il ne reste plus qu'à se lancer dans les 12 rappels, sans encombres, jusqu'en bas, puis à se précipiter à Ax boire une bière bien méritée.
Après une semaine éprouvante (vendredi soir, le jour où je suis sorti le plus tôt, il était 19h30 passée) et une journée de samedi consacrée à : la sieste, les courses au Vieux Campeur pour le Hoggar, une séance d'escalade à Altissimo (avec un 7a+ à vue en prime), la finale de la coupe du monde de rugby, on retrouve les montagnes ariégeoises avec des retrouvailles sympa : Cyril, qui est monté de Pau voire Alexandra. on ne s'était pas revus depuis les vacances à Chamonix.
Cette fois, on va faire cool : il y a Alexandra, Alice et Thomas qui débutent plus ou moins en grande voie. On va donc faire trois cordées dans trois voies différentes : Cédric et Alice dans "Lubeline", Cyril et Alex dans le "Pilier des Cathares" et Thomas et moi dans "Riobi". sans compter Mathieu et Florence qu'on retrouve dans "Rio", la voie voisine, entrain de luter dans un 6a+ retors.
Bref que du beau monde. Pour Thomas, ça se passe très bien : les belles longueurs en dalle en 5a/5b, c'est presque trop facile. Après avoir rejoint Mathieu et florence, on leur emboîte donc le pas pour sortir par un très beau 6a - sans histoire également. C'est déjà fini, les voies ne sont pas bien longues. On se pose au soleil en attendant les autres et en profitant des couleurs chatoyantes des forêts ariégeoises en plein été indien. Et finalement, on voit arriver Cédric et Alice par le côté opposé : après avoir fait tomber un descendeur sur la cordée d'en dessous, ils sont finalement redescendus en rappel et sont montés à pied ! Quant à Cyril et Alex, apparemment, ils ont aussi fait demi tour.
Tout ça ne nous empêche pas de faire une sieste bien méritée (enfin pas tant que ça, mais bon) au pied du château (cathare). Ainsi que le tour du dit château en escalade. Pas si facile que ça, surtout en baskets.
Après ces vives émotions, il est déjà temps de redescendre. En passant au pied des voies du secteur des grottes, on voit le regard de Cédric s'illuminer tout d'un coup. il n'est pas très long à me convaincre de nous lancer dans un 6c+ qui répond au doux nom de "saucisse grillée". Sans échauffement, je ne suis quand même pas chaud bouillant, d'autant qu'il a l'air de galérer un maximum. Mais finalement, il arrive en haut alors que les soleil quitte la falaise.
Je vais devoir me coltiner ça à l'ombre... et dans le froid. Après une petite halte au pied du passage clé et une autre pour me reposer un peu, j'arrive aussi en haut. C'était très beau et pas du tout dans le style de la journée, mais c'est aussi ça l'escalade !
Pour conclure cette sortie bien sympa, une grosse inquiétude : était-ce la dernière sortie du bolide rouge ? En arrivant à Calamès, ma voiture a commencé à hoqueter de façon inquiétante. Une bougie s'était dévissée. N'était-ce que ça ? En tous cas, j'ai réussi à la ramener à Toulouse. La fin approche, j'en ai peur.
3 commentaires:
je me ferrai un plaisir de t'emmener dans ma twingo pour les prochaines sorties!
arrrghhh, non, pas ça !!!
tout d'suite...
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